France - Les fonds rôdent autour dun Atos Origin affaibli
Atos Origin reconnaît recevoir " des manifestations d'intérêt, non constitutives d'offres " mais n'être " engagée dans aucun projet d'opération financière portant sur son capital ". Les investisseurs n’en veulent pas moins croire au scénario d'un rachat par un fonds d'investissement. La société de services informatiques constitue aujourd'hui la proie la plus tentante de tout le secteur européen. En plus d'un capital totalement éclaté, la deuxième SSII française derrière Capgemini traverse depuis la fin du premier semestre 2006 une mauvaise passe. En mettant maintenant la main sur la société au moment où elle connaît des difficultés, les fonds d'investissement espèrent profiter de son redressement attendu dans les prochaines années.
La Tribune, 16/03/2007, Olivier Pinaud